Une vie devrait se passer devant The It Crowd.
Entre
All is Wild, All is Silent de Balmorhea
et
Les Variations de l'Ether de Jonathan Bénisty.
1. Pitiponk le 15-04-2010 à 23:06:57 (site)
Est-ce que tu as reçu ma surprise dans ta boîte aux lettres ? Je me méfie des facteurs...
2. Pom le 16-04-2010 à 07:39:56 (site)
Oui ! J'allais t'envoyer un mail.
Merci beaucoup pour ce trésor =)
Je n'avais pas le livre et le voulais; maintenant j'attends le teatime d'une après midi pluvieuse.
Je suis toute, toute, toute petite.
C'est quoi ce moi qui dort, ce moi en cours de philo, ce moi qui rêve de
course-poursuite en charette ?
[Questions existentielles]
Avant hier, j'avais une envie délirante, maladive, oppressante, de celles qui se ressentent physiquement comme un besoin, obsèdent, creusent le ventre et la poitrine. Une envie très précisement dirigée sur : un fraisier.
Avec de la génoise, de la chantilly, et deux moitiés de fraise,
avec les feuilles, sur le dessus.
Il y a environ une semaine, la même fixation portait sur des bonbons
ultra-sucrés, ultra-acides, ultra-colorés.
Tagada, oeufs, langues de chats, coca, schtroumpfs.
Je me souviens encore, il y a plus longtemps, d'une crise particulièrement
virulente de "j'ai-trop-envie-d'une-raclette"-ise aiguë.
Aujourd'hui, elle renaît.
Insatiable.
Impertubable.
Innattaquable.
Inéluctable.
(et autres -ables.)
Il me faut du beurre de cacachuètes.
Spinoza = "Le GROS poisson a le DROIT... en vertu de son... essence de gros poisson... de MANGER le petit poisson."
Ceci mis à part, je n'aime définitivement pas écrire de lettre de motivation.
J'avoue cependant que quand le nombre "2500" apparaît, très peu éloigné de "euros", l'effort se fait tout seul.
(L'effort du Très Bien, on verra.)
Je suis heureuse.
On m'a offert un paquet de bonbons, j'ai la possibilité de travailler sur
Lo-Dolli-Lola-Lolita, roman et adaptation Kubrickesque
et Alice aux pays des merveilles sera bientôt là, en 3D s'il-vous-plait.
J'aime ces périodes de flou permanent, léger et reposant.
Je relis. Je dévore les piles installées au bas de mon lit, Shan Sa, Hugo, Queneau, Ionesco...
C'est ce genre de choses que j'aimerais faire tout le temps.
Je ne me le dissimule pas, je suis une sale rêveuse, pseudo-intellectuelle détachée de toute nécessité économique, et je ne veux pas travailler.
Ou alors, je veux que ce soit un travail qui me permette de rechercher, de m'enrichir, de grandir ma culture et de me perfectionner sans cesse, de créer, d'avoir cette satisfaction d'une tournure superbe, venue d'elle même et sans y penser, qui correspond si bien à une idée.
C'est presque honteux, et je travaillerai de toute façon, en y donnant le meilleur d'ailleurs. Je veux juste avoir ma biliothèque, encastrée dans les quatre murs d'un petit salon avec des fauteuils chauds et confortables, des gateaux et un chat qui joue, dort, joue.
Ca se rapproche ?
Commentaires